samedi 15 avril 2017

Le power contrôleur


Résumé:

Fred et sa sœur jumelle, Ellie, sont imbattables aux jeux vidéo. Dans la vraie vie, hélas ! c'est loin d'être le cas. Fred voudrait faire partie de l'équipe de foot de l'école, mais l'entraîneur ne le choisit jamais. Quant à Ellie, elle aimerait tant ressembler aux filles des magazines…
Grâce au Power-Contrôleur, une manette de jeux magique, ils vont pouvoir jouer leur vie comme dans un jeu vidéo. Fred deviendra-t-il un prodige du foot et Ellie se transformera-t-elle en top model ?
En tout cas, la vraie vie leur réserve bien des surprises. Plus, peut-être, que les jeux vidéo…

L'avis d'Hillel:
Voici un très bon roman pour les jeunes lecteurs. J'ai terminé le livre vraiment emballé par cette histoire et surtout par l'originalité de la narration.
En effet, l'auteur utilise un tas de références explicites ou implicites. Pour moi fan d'informatique et de jeux vidéo, comme pas mal d'ados, jeunes et moins jeunes, je me suis retrouvé dans mon univers. J'ai eu l'impression que l'auteur me comprenait, et usait de tout ce que j'aime, c'est à dire l'univers des jeux vidéos pour me plaire. Et ça a effectivement bien marché !
Ainsi, toutes les références donnaient l'impression, ce qu'on appelle dans le jargon des Geeks, un "easter egg" (en informatique ou dans les jeux vidéo, une fonction cachée au sein d'un programme).
L'histoire parle de deux collégiens fans de jeux vidéo qui découvrent une manette magique leur permettant de contrôler leur vie. Pendant qu'n manipule la manette, l'autre à l'aide d'un bracelet qui est relié exécute tout selon la volonté de son binôme.  Ellie et Fred, les deux frère et sœur peuvent s'entraider à accomplir l'impossible.
Le rêve de tous, comme découvrir un génie d'une lampe qui exécuterait tous nos vœux, ou encore vivre dans un jeu que l'on peut contrôler sans jamais mourir...
Une lecture agréable qui est passée bien vite tellement j'ai aimé cette histoire. J'ai passé un très bon moment et j'ai même regretté qu'il n'y ait pas de suite.
Un auteur super sympa. Merci aux éditions Seuil qui m'offrent après les fameux "Journal d'un dégonflé" un nouveau livre chouchou dans leur collection !

mercredi 12 avril 2017

Je suis ton soleil



Quatrième de couverture:

Déborah démarre son année de terminale sans une paire de chaussures, rapport à Isidore le chien-clochard qui s'acharne à les dévorer. Mais ce n'est pas le pire, non.
Le pire, est-ce sa mère qui se met à découper frénétiquement des magazines ou son père au bras d'une inconnue aux longs cheveux bouclés ?
Le bac est en ligne de mire, et il va falloir de l'aide, des amis, du courage et beaucoup d'humour à Déborah pour percer les nuages, comme un soleil.

L'avis d'Audrey:

Voici un petit bijou, et pas seulement pour sa couverture couleur de soleil, d'or ou d'une robe de Peau d'âne. Mais plutôt un petit bonbon de lecture dont on se délecte et on se rassasie, pour finalement en vouloir encore. 

Je connaissais Marie Pavlenko pour ses livres de fantasy jeunesse, Le livre de Saskia, La fille sortilège ou encore Marjane. Je l'ai découverte ici dans un tout autre registre. Une plume caustique, pleine d'humour et de vérité qui nous plonge avec nostalgie -pour moi déjà loin de mes années lycée- dans cette extraordinaire et terrifiante année du Bac. Rajoutez à cela plein de références littéraires délectables, de jeux de mots, de bonnes répliques et de bons procédés, des situations difficiles et tellement parlantes, une romance subtile, et des personnages attachants à souhait et vous obtenez "Je suis ton soleil". 
Mais ce n'est pas tout, Marie Pavlenko nous éblouit par sa plume aussi joyeuse et décalée que touchante voire émouvante. J'ai été baladée entre rire et larmes plus d'une fois. J'ai été complètement happée par cette histoire d'ado. Le récit crédible de Déborah. Une jeune lycéenne qui commence son année de terminale dans un chaos relationnel. Sa mère frôle l'état dépressif, son père a une maîtresse, ses notes s'effondrent, sa meilleure amie l'a délaisse complètement pour le beau gosse de la classe... Déborah trouvera son seul réconfort auprès de son chien fidèle, ce vieux bâtard baveux d'Isidore. Heureusement que tout n'est pas complètement noir et que Déborah trouvera de nouveaux amis en la compagnie de Jamal et Victor.

Je me suis complètement retrouvée dans son histoire et identifiée à tous les personnages. Autant les jeunes ados, revivant à travers eux mon année de terminale, mes déceptions et mes amitiés, les soirées entre amis où on refait le monde, on se confie et met à plat ses doutes et ses envies... Tout comme je me suis identifiée aux adultes de l'histoire trouvant un échos particulièrement juste et plausible dans chaque choix et paroles de ces derniers. Ceux de la mère ou du père de Déborah, ceux de sa grands mère ou même de ses profs. Tout m'est apparu d'une justesse éclatante car toujours si finement narré.

Au final j'ai passé un parfait moment de lecture, emportée par un récit sympa, sans prétention mais simple et efficace. Et surtout je me suis laissée porter par la plume de Marie Pavlenko qui ne m'est jamais autant apparue aussi drôle et émouvante.
Un grand Bravo et merci à elle, qui a été une des premières auteurs à répondre à nos questions sur notre blog, à l'écoute de ses lecteurs et des blogueurs. Et un grand bravo et merci aux éditions Flammarion qui nous offrent cette auteur dans un beau et grand format flamboyant. Un bel objet livre pour un beau roman... et un coup de cœur pour moi, pari gagné ! 
A découvrir pour les jeunes et les moins jeunes !!



dimanche 9 avril 2017

Les chroniques de Dani Mega O'Malley, tome 3, Fièvre née


Quatrième de couverture:

"Elle-Qui-Vint-d’Abord n’était pas plus éternelle que les soleils, les lunes et les étoiles, aussi donna-t-elle le Chant pour les temps de grande nécessité. Elle mit en garde son Élue de ne jamais perdre la mélodie, car il faudrait de nouveau la retrouver dans tous les plus lointains de toutes les galaxies. Bien sûr, elle fut perdue. Avec le temps, tout se perd."
Depuis la chute des murs, la Terre meurt à petit feu. Seul le Chant-qui-Forme, une mélodie dangereuse à la source de toute vie depuis longtemps oubliée, pourrait sauver la planète. Mais ceux qui recherchent cette musique mythique devront composer avec leurs propres blessures et leurs ennemis...

L'avis d'Audrey :

On les attend chaque nouveau tome "Fièvre" avec une impatience et une évidence, celle qu'on ne sera en rien déçu par un nouveau volet des aventures de Mac et Dani. 
Voilà donc, avec toujours pas mal d'attente, le tome 8 des "Chroniques de Mac Kayla Lane" ou bien le tome 3 des "Chroniques de Dani Mega O'Malley". Au choix. 
J'avais accueilli avec un bel enthousiasme le premier volet de cette série spin-off, Iced. Mais force est de constater qu'on s'éloigne de plus en plus de Dani pour retrouver exclusivement les aventures de Mac, si bien que j'ai réellement eu l'impression qu'il s'agissait d'une suite aux "chroniques de Mac kayla Lane", d'un tome 8 et pas d'une série spin-off.

J'avais adoré Iced, j'avais trouvé sensuel et envoûtant Burned... Là, je suis un peu sur ma fin. J'ai eu toujours autant de plaisir avec le style de KMM, avec ses personnages, leur psychologie torturée, leur personnalité digne de supers héros, leur libido exacerbée, leurs relations compliquées à souhait, et une trame de fond, une atmosphère post chaotique dans un Dublin aux prises avec les faës toujours aussi captivante. Mais j'ai trouvé que ce tome était plus en demi teinte, laissant traîner le récit, nous laissant encore une fois sur un suspense et de nombreuses questions sans réponses.

Ici on en apprend un peu plus sur Mac, sur sa défunte sœur Alina... On suit avec délectation la relation entre Mac et Jericho. Une relation plus intense, toujours aussi charnelle, mais qui révèle une dépendance entre les deux personnages assez plaisante, un lien entre les deux qui s'intensifie. Ce vieux bougon de Barrons ne boude pas son plaisir aux côtés de Mac et la complimente même... Bon, ce n'est toujours pas un couple classique et leur relation a du piquant à revendre. Mais on avance, on avance, et certaines répliques entre les deux valent le détour. 
Nous suivons en second plan Jada, dont on découvre un peu plus la psychologie et imaginons au fil des pages pourquoi a-t-elle abandonné la pétillante Dani derrière elle. Dans ce tome, Ryodan est plus "chaleureux que jamais", pour autant qu'il puisse l'être, mais peu présent et j'avoue qu'il m'a manqué. On aperçoit un peu Christian. Une touche du roi Unseelie, et à peine Lor et Jo pour qui j'ai un petit faible. Ces deux là forment la touche d'humour et de décadence du roman. J'aime bien leur histoire. Et j'aurai aimé les suivre un peu plus. Quant à Kat pas de nouvelle....
En bref un tome assez centré sur Mac, et le va et vient de tous ces personnages loufoques, drôles et sexy qui avait fait le charme de "Burned" m'a vraiment manqué cette fois-là. Voilà pourquoi je dirais que ce tome m'a déçue. Pas assez de cet humour grinçant, un peu trop d'introspection de Mac, pas assez du caustique Ryodan, de la glaciale Jada, de la pétillante Dani, pas assez des 9 ou des Seeders-See... 
Heureusement, il y a un peu de Dancer, de sensualité et de répliques bien choisies. Cela reste une très bonne série, avec des romans, qui, si tôt commencés se retrouvent terminés en un clin d’œil, et une fin qui nous promet une suite explosive...

KMM ne nous a toujours pas ménagés sur la dernière page ! Elle a juste pris un peu plus de temps et un peu plus de plaisir à nous faire languir. On sent qu'elle sait déjà très bien où elle veut nous mener mais nous fait patiemment poireauter dans ce tome-ci. Du coup je suis assez frustrée et n'ai pas ressenti la jubilation et l’enthousiasme des autres tomes.

Un très bon roman, une série qui reste chouchou incontestable, mais une légère déception concernant ce dernier volet. Ce n'est pas un de mes meilleurs tomes. Et surtout n'oublions pas cette éternelle frustration de se dire qu'il va encore falloir attendre plus d'un an pour lire la suite !!!